SUZANNE GABRIELLO – Votez hein bon !

Sortie en 1966

Référence BARCLAY – 71 084

Paroles et musique Suzanne Gabriello et Nino Ferrer

Enregistrement en 1966

  • Chant : Suzanne Gabriello
  • Arrangements et orchestre : Alex Dumoulin
  • Photographe : Alain Marouani

Suzanne Gabriello, de son véritable nom Suzanne Yvonne Henriette Marie Galopet, est née le 12 janvier 1932 à Paris.

Et elle a de qui tenir car son papa, André Gabriello, est chansonnier et acteur “spécialisé” dans les seconds rôles au cinéma de l’après-guerre.

Elle débute sa carrière dans les cabarets parisiens de Montmartre au début des années 1950.

Et c’est sur scène, en 1955, que Suzanne Gabriello rencontre Jacques Brel dont elle va devenir la maîtresse.

Les tourtereaux passe tout leur temps libre dans une villa située sur la falaise d’Equihen, près de Boulogne-sur-Mer.

Construit au bord de la falaise, ce nid d’amour est rasé en février 2015 menaçant de s’écrouler.

Et c’est pour cette dernière que Jacques Brel compose, en guise d’adieu, Ne me quitte pas. Il faut dire que Jacques Brel refuse de quitter sa femme, Thérèse Michielsen et ses trois enfants, comme lui demande Suzanne Gabriello.

Le 1er janvier 1955, à 6h30, Suzanne Gabriello en compagnie André Rabs, ouvre l’antenne d’une toute nouvelle radio Europe 1 avec Bonjour l’Europe, et un générique signé par Maurice Jarre. Émission très courte car Europe 1 est obligée de cesser sa diffusion brouillant avec son émetteur le radiophare de l’aéroport de Genève.

Suzanne gabriello est également présentatrice des concerts à l’Olympia de Paris.

Les Élections Présidentielles françaises de 1965, qui voit la victoire de Charles de Gaulle, lui donne l’idée des paroles de Votez hein bon !. Inspirée par les discours et débats de François Mitterrand, Jean Lecanuet et Charles de Gaulle, les principaux candidats.

Une fois les paroles en poches, il faut maintenant trouver une musique avec un succès du moment. Et celle qui colle le mieux c’est le tube de Nino Ferrer Oh ! ! Hein ! Bon !, paru quelques mois plus tôt en 1966.

Un tempo appuyé par la batterie et la basse, surligné par la mélodie de l’orgue conviennent à l’interprétation de Suzanne Gabriello qui connaît un petit succès d’estime.

La marque de fabrique de Suzanne Gabriello est de faire de nombreuses chansons parodiques sur des titres de Charles Aznavour, Enrico Macias, Guy Mardel, Georges Brassens, Jean Ferrat, Pierre Perret et dans notre cas Nino Ferrer.

Elle sera par la suite une invitée régulière des Jeux de 20 heures.

Suzanne Gabriello nous quitte le 9 août 1992 à l’âge de 60 ans.