RICKY MARTIN – (Un, dos, tres) Maria

Réécouter cette chronique sur Europe 1.fr

Sortie le 21 novembre 1996

Référence TRISTAR MUSIC – TRS 664293 1

Paroles et musique Ian Blake, K.C. Porter et Luis Gómez Escolar

Enregistrement en 1996

  • Chant : Ricky Martin
  • Accordéon : Franck Marocco
  • Guitare : Tim Pierce et Michael Thompson
  • Batterie : Mike Baird
  • Claviers : Robbie Buchanan
  • Percussions : Luis Enrique
  • Saxophone : Sam Riney
  • Photographe : David La Chapelle

Grâce à cette chanson, beaucoup ont appris à compter au moins jusqu’à trois en espagnol.

Voici la traduction d’un extrait des paroles : “Elle est pure le jour, mais un poison quand tu en es amoureux… Je mourais pour t’embrasser…“.

Ricky Martin, de son vrai nom Enrique Jose Martin Morales IV,

Il est issu d’une modeste famille portoricaine.

A 12 ans, il rejoint Menudo, une sorte de boys band à la sauce latino, façon New Kids On The Block.

Puis 5 ans plus tard il se lance dans une carrière en solo.

Il sort deux premiers albums que l’on peut qualifier d’un peu “guimauves”.

Alors qu’il séjourne au Mexique, Ricky Martin constate que les Mexicains sont très fiers de leur musique traditionnelle, le Mariachi.

A son retour, il dit à son compositeur Draco Rosa : “Nous devons être fiers de qui nous sommes. Ils ont leur truc au Mexique. Faisons la même chose Porto Rico.”

Voilà comment née une première version de Maria, aux airs de flamenco.

Elle sort en novembre 1995 et reçoit un excellent accueil dans les pays hispaniques.

Son premier succès est issu de son troisième album A medio vivir.

Devant ce succès, début 1997 une autre version avec un tempo beaucoup plus rapide, paraît sous le nom (Un, dos, tres) Maria. Elle a été spécialement remixée par Pablo Florès, un DJ local, pour le marché international.

En France, cette chanson fait son entrée au Top 50 du 8 mars 1997 au 18 octobre 1997, s’y classe en tête pendant 9 semaines, et devient le tube de l’été 1997.

Elle est certifiée Disque de Diamant et se vend à plus de 1 400 000 exemplaires.

Prémonition ou heureux hasard fait, un été plus tard, la France gagne la Coupe du Monde de football face au Brésil, sur un score de 3 à 0.