RENAUD – Dès que le vent soufflera
Sortie en 1983
Référence POLYDOR – 817 283-7
Paroles et musique Renaud Séchan
Enregistrement en 1983 aux Rumbo Recorders de Los Angeles, aux États-Unis
- Chant : Renaud
- Guitare : Albert Lee
- Claviers : Jean-Philippe Goude
- Basse : Neil Stubenhaus
- Batterie : Carlos Vega
- Percussions : Paulinho Da Costa
- Saxophone et harmonica : Marc Macino
- Accordéon : Jean-Louis Roques
- Violon : Assa Drori
- Chœurs : Renaud, Klaus Blasquiz, Alain Ranval, Gérard Prévost et Thomas Noton
- Ingénieurs du son : Greg Edwards et Paul Reynolds
- Producteur : Renaud Séchan
Au tout début des années 1980 n’en peut plus de la vie parisienne et de la notoriété qui le pèse.
Il envisage de faire comme Antoine ou Jacques Brel, prendre le large sur un bateau.
Il se fait alors construire une goélette de quatorze mètres, le Makhnovchtchina, en hommage à un révolutionnaire Ukrainien.
Renaud veut naviguer aux quatre vents, avec des copains, son épouse Dominique et leur fille Lolita (née en 1980).
Il parle de sa nouvelle passion à son amie Dominique Lavanant, dont le père est mort noyé à Morlaix quand elle n’avait que deux ans. Pour l’en dissuader, la comédienne lui cite une phrase du romancier et aventurier Joseph Kessel (1898/1979) « C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme ».
Cela n’arrête pas Renaud qui vogue en direction des Antilles à partir de septembre 1982.
Il profite de son voyage pour écrire une chanson sur la base de la phrase de Joseph Kessel.
Il enchaîne rapidement l’écriture des paroles et la musique, précisément le 23 juin 1983.
Ce titre, jamais sorti dans le commerce en 45 tours, est extrait de Morgane de toi, le 6e album de Renaud enregistré en 1983 à Los Angeles, aux États-Unis, qui se vend à plus de 1 500 000 exemplaires.
Il est à noter qu’à la toute fin de cette chanson Renaud prononce “Je me n’en allerons (de lapin)” pour se moquer un peu des marins car le mot “lapin” est par superstition interdit sur un bateau. Il faut dire que des lapins présents sur des bateaux on fait de nombreux dégâts sur les coques et les cordages provoquant de nombreux naufrages.
