QUINCY JONES AND HIS ORCHESTRA – Soul bossa nova

Sortie en 1962

Référence MERCURY ‎– 72041

Paroles et musique Quincy Jones

Enregistrement du15 juin au 8 septembre 1962 aux A&R Studios de New York, aux États-Unis

  • Chef d’orchestre et arrangements : Quincy Jones
  • Saxophone alto : Phil Woods
  • Saxophone ténor : Paul Gonsalves
  • Trompette et bugle : Clark Terry
  • Flûtes : Roland Kirk et Jerome Richardson
  • Piano : Lalo Schifrin
  • Guitare et basse : Jim Hall
  • Contrebasse : Chris White
  • Batterie : Rudy Collins
  • Percussions : Carlos Gomez, Jack Del Rio et José Paula
  • Ingénieur du son : Phil Ramone
  • Producteur : Quincy Jones

Ce titre figure sur l’album Big Band Bossa Nova, sorti en 1962.

Il a seulement fallu vingt minutes à Quincy Jones pour composer ce morceau instrumental, juste après avoir quitté le Brésil avec Dizzy Gillespie.

Au piano de ce titre, on retrouve Lalo Schifrin (né en 1932 à Buenos Aires, en Argentine), futur chef d’orchestre et compositeurs de morceaux comme Bullitt, L’Inspecteur Harry, Opération dragon, Mission impossible, Mannix ou encore Starsky et Hutch.

Quincy Jones, de son vrai nom Quincy Delight Jones Jr., est né le 14 mars 1933 à Chicago (dans l’Illinois), aux États-Unis. Il est un trompettiste, arrangeur, compositeur et producteur. Il a remporté 28 Grammy Awards pour 80 nominations et un Grammy Legend Award en 1992.

Pour pallier à la situation financière délicate de la famille et, en dehors de ses heures d’école, Quincy Jones exerce l’activité de cireur de chaussures.

A Seattle, il fait la connaissance de Ray Charles, son aîné de trois ans. Les deux amis forment un combo qui se produit dans les clubs de la ville. Quincy Jones fait aussi partie d’orchestres locaux.

À dix-huit ans, il obtient une bourse pour poursuivre ses études au Berklee College of Music de Boston.

Il quitte vite cet établissement pour intégrer l’orchestre de Lionel Hampton comme trompettiste et arrangeur. Malgré un salaire dérisoire, Quincy Jones reste quatre ans dans ce « big band » avec lequel il fait une tournée en Europe. Il s’installe ensuite un temps à New York où il exerce comme trompettiste mais surtout arrangeur « free lance ». Il écrit des arrangements pour de nombreux musiciens (Tommy Dorsey, Gene Krupa, Sarah Vaughan, Count Basie, Dinah Washington, Cannonball Adderley ou encore Ray Charles).

En 1956, Quincy Jones est engagé par Dizzy Gillespie comme trompettiste et directeur musical de son big band pour une tournée organisée par le Département d’État au Moyen-Orient et en Amérique du Sud. Pendant cette tournée, il fait la connaissance de Lalo Schifrin, pianiste-compositeur-arrangeur-chef d’orchestre. Peu après, il enregistre son premier disque comme chef d’orchestre pour le label ABC Paramount Records.

En 1957, Quincy s’installe à Paris où il étudie auprès de Nadia Boulanger, directrice du Conservatoire américain de Fontainebleau, et travaille comme « staff arranger » pour le label d’Eddie Barclay.

Il retourne aux États-Unis où, grâce à l’aide d’Irving Green, il devient arrangeur puis directeur musical du label Mercury. C’est dans ce cadre qu’il va arranger des dizaines d’albums de jazzmen mais aussi, et surtout, d’artistes comme Frank Sinatra, Barbra Streisand, Nana Mouskouri ou encore Tony Bennett.

En août 1974, il est victime d’une rupture d’anévrisme et subit deux importantes opérations. Après six mois d’arrêt, il reprend une intense activité. Il est le directeur musical du film The Wiz pour le compte de la mythique maison de disques Motown. C’est sur le tournage qu’il rencontre le jeune Michael Jackson qui est à la recherche d’un nouveau producteur pour lancer sa carrière solo. Il produit ainsi en 1979 Off the Wall, le cinquième album de Michael Jackson mais son 1er album en tant qu’adulte et son 1er chez le label Epic Records. Cet album est un succès commercial mais l’apothéose vient en 1982 avec le suivant, Thriller, qui reste à ce jour l’album le plus vendu de tous les temps avec plus de 60 millions d’exemplaires vendus. Après un troisième album, Bad (1987), qui est encore un succès, Michael Jackson se sépare de Quincy Jones, mais la fortune de ce dernier est définitivement assurée.