MICHAEL JACKSON – Wanna be startin’ somethin’

Sortie le 8 mai 1983

Référence EPIC – EPCA 3427

Paroles et musique Michael Jackson

Enregistrement A l’automne 1982 aux studios Westlake Recording de Los Angeles, aux États-Unis

  • Chant : Michael Jackson
  • Guitare : David Williams
  • Basse : Louis Johnson
  • Synthétiseurs : Michael Boddicker et Bill Wolfer
  • Percussions : Paulinho da Costa
  • Trompettes : Jerry Hey et Gary Grant
  • Saxophone et flûte : Larry Williams
  • Trombone : Bill Reichenbach Jr
  • Chœurs : Michael Jackson, Julia Waters, Maxine Waters, Oren Waters, James Ingram, Bunny Hull et Becky Lopez
  • Ingénieur du son : Bruce Swedien
  • Producteurs : Michael Jackson et Quincy Jones
  • Photographe : Dick Zimmerman

A l’origine Michael Jackson écrit Wanna be startin’ somethin‘ pour sa sœur La Toya en réponse aux relations tendues qu’entretenaient cette dernière avec sa belle-famille et la presse.

Finalement Michael Jackson garde cette chanson et enregistre une première version en 1979 en prévision de son futur album Off the wall.

Mais ce titre n’est pas retenu.

Michael Jackson enregistre la version définitive de Wanna be startin’ somethin’ durant l’automne 1982 dans les studios Westlake Recording de Los Angeles, ou plus exactement dans les toilettes de ce studio car le chanteur trouve l’acoustique des WC particulièrement remarquable.

A noter dans les chœurs la présence de James Ingram interprète du succès Yah Mo B There fin 1983 avec Michael McDonald.

Wanna be startin’ somethin, clin d’œil au disco, paraît en 45 tours le 8 mai 1983, c’est un triomphe international.

C’est le 4ème single extrait de Thriller, le sixième album de Michael Jackson, sorti le 30 novembre 1982.

Dans le refrain Michael Jackson reprend la phrase « Ma ma se, ma ma sa, ma ma coo sas » empruntée à la chanson de Manu Dibango, sortie en 1972, Soul Makossa.

Cette chanson figure alors sur la face B d’un 45 tours, l’hymne de la Coupe d’Afrique des Nations de football.

Le Makossa est une danse camerounaise.

Sauf que Michael Jackson n’a pas demandé l’autorisation au chanteur camerounais et pire ne l’a pas crédité sur le disque.

Alerté par son amie new-yorkaise, Manu Dibango poursuit Michael Jackson en justice avant qu’un accord soit trouvé entre les deux parties en 1986.

Manu Dibango obtient un dédommagement de 2 millions de Francs : un pour lui et un autre pour son éditeur, de quoi bien réfectionner le pavillon de Manu Dibango à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne.

En contrepartie, Manu Dibango renonce à ses droits sur Wanna be startin’ somethin‘.

En février 2009, Manu Dibango remet le couvert et lance une nouvelle procédure judiciaire contre le tube de Rihanna Don’t stop the music qui utilise un sample de Wanna be startin’ somethin‘. Il réclame cette fois-ci 500 000 euros. Le musicien africain est débouté par la justice au motif qu’il a déjà renoncé à ses droits sur la chanson de Michael Jackson.

Il est juste crédité sur le titre de Rihanna.

Et si vous tendez bien l’oreille, au début du troisième couplet Michael Jackson parle d’une groupe, une certaine Billie Jean, autre titre issu de l’album Thriller.