PIERRE BACHELET – Les corons
Sortie en juin 1982
Référence POLYDOR – 2056 954
Paroles et musique Pierre Bachelet et Jean-Pierre Lang
Enregistrement au Studio CBE à Paris
- Chant : Pierre Bachelet
- Batterie : Lionel Lecreux
- Basse : Gérard Levavasseur
- Guitare : Christian Rosen et Patrice Tison
- Harmonica et synthétiseur : Bernard Levitte
- Percussions : Marc Chantereau
- Piano : Guy Mattéoni
- Saxophone : Michel Gaucher
- Trompette : Pierre Dufour
- Ingénieur du son : Bernard Estardy
- Producteurs : François Delaby et Pierre-Alain Simon
- Photographie : Alain Marouani
A quelques jours d’enregistrer son troisième album, il manque encore deux chansons à Pierre Bachelet et surtout le nom de cet album.
Pierre Bachelet décide d’ajouter une chanson en hommage aux mineurs et aux corons contre l’avis de sa maison de disque.
Pierre Bachelet se met au piano et Jean-Pierre Lang commence à écrire des paroles.
En 24 heures Les corons sont nés.
Pierre Bachelet enregistre ce morceau en une seule prise au Studio CBE à Paris.
Comme il manque des choeurs, ce sont Jean-Pierre Lang et Bernard Estardy, l’ingénieur du son aidés du facteur et d’un coursier qui passait par-là.
Ce 45 tours se classe n°1 des ventes pendant 4 semaines en juillet 1982.
Il est certifié Disque de Platine avec plus de 1 200 000 exemplaires vendus.
Depuis 2005, cette chanson est devenu le nouvel hymne des supporters du club de football de Lens.
Cette chanson a été diffusée également lors d’un match de football opposant Lens à Saint-Étienne, au stade Geoffroy-Guichard le 28 août 2010.
Elle est reprise en choeurs par tous les supporters des deux camps.
Ces deux villes ont un passé commun de ville minière.
Cette chanson a été ré-enregistrée par son fils, Quentin Bachelet, en 2015, avec un chœur douaisien.
Pierre Bachelet n’est pourtant pas né dans le Nord de la France. Il a vu le jour le 25 mai 1944 à Paris. Il a ensuite vécu une partie de son enfance à Calais, la ville d’origine de son père. Il est décédé le 15 février 2005 à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine.



