PIERRE PERRET – Le zizi

Sortie en décembre 1974

Référence ADÈLE – AD 45 822

Paroles et musique Pierre Perret

Enregistrement en 1974

  • Chant : Pierre Perret
  • Orchestre et arrangements : Bernard Gérard
  • Ingénieur du son : Claude Ermelin
  • Photographe : François Roboth

Le titre complet de cette chanson est Le zizi (l’éducation sexuelle à l’école).

C’est la face A de ce 45 tours. Sur la face B il y a un autre grand succès de Pierre Perret Les majorettes.

C’est un disque en mono.

L’idée de cette chanson vient à Pierre Perret durant l’été 1973 lorsque le ministre de l’Éducation nationale Joseph Fontanet (1921/1980) annonce mettre ne place un programme d’éducation sexuelle dans l’enseignement secondaire.

A sa sortie, cette chanson est jugée trop provocatrice.

Elle est censurée par toutes les radios.

En décembre 1974, seul, le directeur des programmes d’Europe 1, Jacques Ourévitch, décide de la diffuser. Et le premier animateur à s’y coller à 11h55 est un certain Gérard Klein.

Gérard Klein

Les auditeurs adorent, le standard téléphonique explose et le succès est immédiat.

Le Zizi est diffusé une seconde fois au bout seulement de quelques minutes.

Ce 45 tours de vend à plus de 600 000 exemplaires en 1975 et remporte 16 Disques d’Or.

A la suite de ce morceau, Pierre Perret reçoit des centaines de zizis tricotés, qu’il a précieusement conservé dans un tiroir.

Fin août 2019, deux hommes des Sables-d’Olonne, passablement enivrés, ont violemment agressé un voisin qu’ils soupçonnaient de pédophilie. La raison ? Ils avaient entendu des rumeurs sur son compte et que l’homme de 54 ans était un inconditionnel de la fameuse chanson Le zizi.

Un argument évidemment balayé par le président du tribunal qui a rappelé que la victime n’a jamais été mise en cause par la justice. « Vous savez qu’écouter Pierre Perret ne fait pas de quelqu’un un pédophile ? » a-t-il signifié aux agresseurs. Les agresseurs, ils ont été condamnés à 5 et 6 mois de prison ferme avec mandat de dépôt et une interdiction de séjour aux Sables-d’Olonne une fois leur peine purgée. L’histoire a fini par arriver aux esgourdes de Pierre Perret, qui s’est fendu d’un poème improvisé dédié à ce fan tabassé :