JOHNNY HALLYDAY – Noir c’est noir

Sortie le 20 septembre 1966

Référence PHILIPS – 437 260 BE

Paroles et musique Michelle Grainger, Steve Wadey et Georges Aber (adaptation française)

Enregistrement entre le 1er et le 9 septembre 1966 au Olympic Sound Studio de Londres, en Angleterre

  • Chant : Johnny Hallyday
  • Arrangements : Reg Guest
  • Guitare : Mick Jones 
  • Batterie : Tommy Brown
  • Basse : Gérard Fournier
  • Claviers et harmonica : Raymond Donnez
  • Orgue : Brian Auger 
  • Saxophone : Jean Tosan
  • Trompettes : Gérard Pisani, Pierre Ploquin, Jacques Ploquin et Gilles Pellegrini
  • Trombone et percussions : Luis Fuentes
  • Ingénieur du son : Giorgio Gomelsky
  • Producteur : Lee Hallyday
  • Photographe : Patrick Bertrand

C’est l’adaptation française, signée par Georges Aber du succès Black Is Black chanté par le groupe espagnol Los Bravos, sorti en juillet 1966.

Frank Alamo est d’abord pressenti pour interpréter la version française, mais Georges Aber préfère que ce soit Johnny Hallyday.

Sauf qu’il faut attendre deux mois pour que Johnny Hallyday se décide enfin. Il ne croit pas en ce titre et malgré l’insistance de Georges Aber, Johnny repousse son enregistrement sans cesse à plus tard.

Finalement début septembre, après une séance de travail, Johnny Hallyday dit qu’il va faire un essai de Noir c’est noir. Il précise bien : “Juste une répétition, comme ça, pour voir“. 

Georges Aber demande à l’insu de Johnny que cette prise soit tout de même enregistrée.

Johnny Hallyday est accompagné par ses musiciens : The Blackburds.

Johnny Hallyday interprète Noir c’est noir d’une seule traite. Cette reprise est la bonne.

De retour à Paris le 10 septembre 1966, Johnny apprend par la presse que Sylvie Vartan demande le divorce. Il a également un contentieux avec le fisc qui lui réclame un gros arriéré d’impôts.

Ce jour-là, Johnny Hallyday, 23 ans, doit se produire à la Fête de l’Humanité. Quelques heures avant, il s’enferme dans la salle de bains de son appartement de Neuilly-sur-Seine, avale des barbituriques, de l’eau de Cologne et se taillade les veines du poignet droit. Johnny est Découvert inanimé par son secrétaire Ticky Holgado. Admis d’urgence à l’Hôpital Lariboisière, dépressif, il suit une cure de sommeil dans une clinique privée.

Le 20 septembre 1966 la maison de disques sort prématurément Noir c’est noir qui devient très vite un tube.

L’entourage de Johnny est mécontent de choix de cette chanson en raison de l’état de santé du chanteur.

Les mauvaises langues diront que Johnny s’était payé un joli coup de publicité.

Noir c’est noir est n°1 des ventes en France durant 4 semaines en octobre 1966 et se vend à plus de 200 000 exemplaires.

C’est le deuxième singe extrait de La Génération perdue, le 8e album studio de Johnny Hallyday paru le 19 octobre 1966.

Quelques années plus tard, en tournée en Afrique du Sud, pays de l’apartheid, Johnny Hallyday modifie les paroles de sa chanson. Elle devient Blanc c’est blanc.