JEAN-JACQUES GOLDMAN – Puisque tu pars
L’idée de cette chanson vient à Jean-Jacques Goldman après qu’à la fin de plusieurs de ses concerts des spectateurs chantent « Ce n’est qu’un au revoir... ».
Il pense donc à écrire une chanson sur le départ, pour montrer que le départ n’est pas nécessairement triste, mais qu’il y avait aussi des côtés positifs sur le départ et la séparation.
Certains voient dans les paroles la mort tragique de son frère aîné Pierre, militant d’extrême gauche et auteur de plusieurs braquages pour lesquels il a purgé différentes peines de prison. Il est abattu le 20 septembre 1979 à 12 h 20, en pleine rue, à bout portant et dans le dos, par deux hommes jeunes, place de l’Abbé-Georges-Hénocque dans le 13e arrondissement de Paris à quelques dizaines de mètres de son domicile.
Puisque tu pas commence par un sample de la chanson Is There Anybody Out There? de Pink Floyd sur l’album The Wall (de 0,32s à 0,39s).
Dans les chœurs on retrouve une partie de la famille Goldman : ses enfants, nièces, son frère mais aussi Michael Jones et son producteur, Marc Lumbroso.
Puisque tu pars fait son entrée au Top 50 le 16 juillet 1988 pour 31 semaines consécutives et décroche une meilleure troisième place du 17 juillet au 1er août de la même année.
C’est le quatrième single extrait de Entre gris clair et gris foncé, le cinquième album solo de Jean-Jacques Goldman, sorti le 5 novembre 1987.
Il est à noter deux versions de Puisque tu pars : une de 7 minutes pour l’album et une de 5 minutes pour le 45 tours, sorti six mois plus tard.