GILBERT MONTAGNÉ – Les sunlights des tropiques

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Sortie le 27 avril 1985

Référence CARRÈRE ‎– 13.716

Paroles et musique Didier Barbelivien, Gilbert Montagné et Dario Farina

Enregistrement en 1984 aux Baby Studios de Milan, en Italie

  • Chant : Gilbert Montagné
  • Cuivres : Claudio Pascoli et Gigi Mucciolo
  • Violons : Fabiano Fabrizio et Salvi Paolo
  • Contrebasse : Galasio Claudio et Ferruglio Franco
  • Batterie : Bruno Bergonzi
  • Guitare : Luciano Ninzatti
  • Claviers : Stefano Pulga
  • Chœurs : Georges Costa, Graziella Madrigale, Liliane Davis et Michel Costa
  • Ingénieur du son : Massimo Noè
  • Producteur : Dario Farina
  • Photographe : Alain Levy

Nous sommes en 1984 Gilbert Montagné à peine rentré de son exil aux États-Unis compose des musiques pour des publicités comme celle de l’ami Ricoré et sort d’un grand succès avec On va s’aimer.

Mais Gilbert Montagné souhaite confirmer l’essai.

Il a besoin d’un titre fort.

Alors qu’il est à Milan pour enregistrer son nouvel album, une nuit, Gilbert Montagné tombe sur une cassette qui contient une musique encore inutilisée.

Elle est signée par Dario Farina, compositeur italien qui travaillent avec de nombreux artistes du cru.

Dario Farina

Il est deux heures du matin, et malgré l’heure tardive, Gilbert Montagné appelle son ami Didier Barbelivien à Paris.

Après une soirée assez festive, Didier Barbelivien est réveillé en plein sommeil. Il est dans un état cotonneux, peu enclin à être concentré.

Malgré tout, Gilbert Montagné insiste et lui fredonne la musique au téléphone en disant que ça sent le tube à plein nez.

Les deux amis raccrochent.

Didier Barbelivien se met aussitôt au travail.

Il pense appeler cette chanson Soleil des tropiques, mais se trompe en écrivant où il note sur sa feuille Sunlight des tropiques.

Finalement, à la relecture il trouve la deuxième formule plus percutante.

Dans la matinée, Didier Barbelivien doit trouver rapidement faire traduire le texte en braille et l’a’envoyer à l’hôtel où séjourne Gilbert Montagné en Italie.

Et à sa sortie cette chanson va vite devenir un tube, comme l’avait décelé Gilbert Montagné, malgré une erreur géographique que peu de personnes ont relevé dans les paroles.

 “Vivre sous l’équateur du Brésil, entre Cuba et Manille”.

Les experts en mappemonde ont quant à eux bien noté que Cuba et Manille sont dans l’hémisphère nord, et donc très loin des latitudes brésiliennes de Gilbert Montagné et Didier Barbelivien.

A l’époque, Michel Sardou avait gentiment « chambré » Didier Barbelivien en lui disant : « que la rime n’excuse en rien et qu’il devait être mis au piquet, à genoux, dans le hall de la SACEM« .

Aujourd’hui, Didier Barbelivien reconnait bien volontiers cette faute qu’il met sur le compte de la fatigue.

Ce titre se classe n°14 du hit-parade en France.

C’est le plus grand succès de Gilbert Montagné.

Cette chanson figure sur l’album Liberté.