ÉDITH PIAF – Padam, Padam…

Sortie en novembre 1951

Référence COLUMBIA – BF 429

Paroles et musique Henri Contet et Norbert Glanzberg

Enregistrement en 1951

  • Chant : Édith Piaf
  • Orchestre : Robert Chauvigny

C’est un soir de 1941, dans une chambre d’hôtel de Nice Qu’Édith Piaf fait la connaissance du compositeur Norbert Glanzberg (1910/2001). Il y a aussi présents : Lucienne Boyer, Tino Rossi et Charles Trenet.

Juif allemand, il s’est exilé en France en 1933 après l’arrivée au pourvoir en Allemagne d’Hitler.

Clandestin, il attend la fin de la Seconde Guerre mondiale afin de pouvoir vendre ses propres compositions.

Entre Édith Piaf et Norbert Glanzberg c’est le coup de foudre.

Elle est tellement amoureuse et jalouse, qu’elle déchire le visa qui lui aurait permis de fuir la France pour les États-Unis. Édith Piaf l’aide à échapper aux nazis en l’installant dans un château de la Côte d’Azur.

Au début de l’année 1951, Charles Trenet enregistre L’âme des poètes.

En écoutant ce titre, Édith Piaf reconnait la mélodie composée quelques années plus tôt par celui qui entre-temps est devenu son ami, Norbert Glanzberg.

Elle va voir Charles Trenet pour lui demander des explications.

Ce dernier lui répond : « Si il veut la récupérer qu’il le fasse« .

Furieuse, Édith Piaf demande à Norbert Glanzberg de lui composer une chanson avec une mélodie similaire.

Pour les paroles, Henri Contet commence à écrire : « Tu donnes, tu donnes, tu donnes… ».

Ce dernier dit à Norbert Glanzberg : « Ta musique fait Padam, Padam ».

Édith qui assiste alors à la scène s’exprime : « Ça y est on la tient notre chanson !« 

Cette chanson est récompensée par le Grand Prix de l’Académie du disque français.