ROD STEWART – Da ya think i’m sexy?

Sortie le 10 novembre 1978

Référence WARNER BROS. RECORDS – 17.277

Paroles et musique Carmine Appice, Duane Hitchings et Rod Stewart

Enregistrement entre 1977 et 1978 aux Cherokee Studios, à Los Angeles, en Californie (États-Unis)

  • Chant : Rod Stewart
  • Batterie et chœurs : Carmine Appice
  • Guitare : Gary Grainger et Billy Peek
  • Guitare : Jim Gregan
  • Basse et chœurs : Phil Chen
  • Piano : Nicky Hopkins
  • Trompette : Steve Madaio
  • Chœurs : Linda Lewis
  • Ingénieur du son : Andy Johns (1950/2013)
  • Assistants ingénieur du son : David Gertz et George Tutko (1953/2015)
  • Producteur : Tom Dowd (1925/2002)
  • Photographe : Claude Mougin

Le musicien français Marc Cerrone, raconte qu’il enregistrait au studio Cherokee de Los Angeles son album Supernature quand Rod Stewart mettait la dernière main à son album Blondes have more fun.

Un jour, peu après l’arrivée du rockeur, Marc Cerrone entend hurler dans le studio voisin.

Rod Stewart est en train de passer un savon monstrueux à son réalisateur : “What the fuck do you think you have done ? Who do you think I am, the guy next door ?“.

En résumé, Rod Stewart apprécie très peu la touche disco obtenue lors du mixage de Da ya think I’m sexy.

C’est le premier single extrait de l’album Blondes Have More Fun sorti le 24 novembre 1978.

Pour cette chanson, Rod Stewart s’est volontairement inspiré de deux morceaux : Taj Mahl de Jorge Ben (1969) pour le refrain et de If you want my love, put something down on it de Bobby Womack (1975) pour la mélodie.

Après avoir été condamné pour plagiat contre Jorge Ben, Rod Stewart a accepté de verser tous ces droits de ce disque à l’Unicef.

Par ailleurs, Rod Stewart interprète ce titre lors d’un concert en marge de l’assemblée générale des Nations Unis en janvier 1979.

C’est le plus grand succès de Rod Stewart.

Ce titre s’est classé n°1 en France, Allemagne, Pays-Bas, Suède, Norvège, Italie, Belgique, Grande-Bretagne, Australie, Canada ainsi qu’aux États-Unis (le 10 février 1978, empêchant Village People de dépasser la deuxième place du Top 100 américain avec YMCA.

Quelques semaines après la sortie du disque, la fiancée de Rod Stewart, Alena Collins, mannequin de son métier, répondra « Oui ! » au titre de la chanson et à la demande en mariage de Rod Stewart.

Ils divorcent en 1984.

Cette chanson atteint la 308e place dans le classement du magazine Rolling Stones des 500 plus grands morceaux de tous les temps.