HERVE VILARD – Capri c’est fini

Sortie en juin 1965

Référence MERCURY – 45 EG 790

Paroles et musique Hervé Vilard et Marcel Hurten

Enregistrement en deux prises, en direct, avec les musiciens, au Studio Blanqui à Paris

  • Chant : Hervé Vilard
  • Orchestre : Jacques Denjan
  • Batterie : Kenny Clarke
  • Piano : Maurice Vander
  • Producteur : Roland Hilda
  • Photographe : Stan Wiezniak

Repéré par les disques Philips, Hervé Vilard signe finalement son premier contrat avec Mercury en décembre 1964.

Mais il a une condition : ne pas chanter des adaptations françaises de morceaux en anglais disponibles dans le catalogue de cette maison de disque.

Le thème de ce titre vient à Hervé Vilard lorsqu’il passe devant une affiche touristique dans le métro parisien, à la station Franklin Roosevelt.

Cette affiche publicitaire vante les mérites de Capri, une île italienne située dans la baie de Naples en mer Tyrrhénienne.

En plus de Capri, Hervé Vilard pense également à la chanson C’est fini de Charles Aznavour sortie et qu’il fredonnait souvent.

Charles Aznavour y répète très souvent « C’est fini… ».

Une fois rentré chez lui, dans la chambre de bonne qu’il occupe, Hervé Vilard écrit sa chanson en sept minutes.

Il compose la musique à deux doigts sur son petit clavier Farfisa.

A l’origine, ce titre doit être la dernière chanson de la face B du 45 tours qui contient 4 pistes (deux par face).

Mais, Roland Hilda (1946/1991), le producteur de ce disque change l’ordre de Capri c’est fini après l’avoir écouté à plusieurs reprises.

Roland Hilda

Hervé Vilard souhaite participer au concours concours de la Rose d’Or d’Antibes avec Capri c’est fini, mais le jury refuse car cette chanson a déjà été diffusée sur les ondes de la radio Europe 1.

Le 45 tours sort dans le commerce en juin 1965.

Capri c’est fini lance vértablement la carrière de chanteur d’Hervé Vilard, alors seulement âgé de 19 ans.

C’est d’ailleurs son plus grand succès qui se vend à 11 millions d’exemplaires dans le monde, dont plus de 3,3 millions en France.

C’est le tube de l’été 1965.

Le scopitone (le clip) de cette chanson est tourné au château de Chambord, dans le Loir-et-Cher.

Hervé Vilard l’enregistre aussi dans d’autres langues : en allemand sous son titre original, en espagnol Capri se acabo, en italien Capri, non Capri.

En 1967, cette chanson est adaptée en anglais sous le titre Kiss Tomorrow Goodbye et interprétée par Vince Hill et aux États-Unis par Lai nie Kazan.

Il faut souligner que Capri c’est fini est la chanson préférée de la romancière Marguerite Duras (1914/1996) qui deviendra ensuite amie avec Hervé Vilard.