PATRICK HERNANDEZ – Born to be alive

Sortie en novembre 1978 en France, en janvier 1979 en Angleterre et en avril 1979 au États-Unis

Référence AQUARIUS – JC 55 558

Paroles et musique Patrick Hernandez

Enregistrement en 1978

  • Chant et chœurs : Patrick Hernandez
  • Guitare électrique et chœurs : Hervé Tholance
  • Guitare électrique : Kenny Mims et Kevin Mulligan
  • Basse : Pino Marchese et Rich Keller
  • Batterie : Bruno Castellucci
  • Cuivres : Willy Van De Walle
  • Saxophone : Pietro Lacirignola
  • Timbales et tambourin : José Wampach
  • Piano et synthétiseur : Alan Feingold, Christophe Lerouge et Guy Delo
  • Trompette : Jef Olen
  • Ingénieurs du son : Erwin Vervaecke et Jean Trenchant
  • Producteur : Jean Vanloo
  • Photographe : Philippe Girardeau

En avril 1978, le producteur belge Jean Vanloo adresse un télégramme à Patrick Hernandez : “Rejoins-moi à Mouscron – j’ai des projets pour toi – Jean“.

Quelques années auparavant, Patrick Hernandez a été le chanteur du groupe Paris Palace Hôtel que Jean Vanloo avait produit.

En 1975, ce dernier a produit le tube de Chocolat’s Brasilia Carnaval.

En mai 1978, Patrick Hernandez arrive chez le producteur belge qui lui dit : “J’ai une chanson pour toi et les studios sont déjà réservés“.

Une fois l’enregistrement terminé, Jean Vanloo demande à Patrick Hernandez de lui chanter un titre de l’époque du groupe de Paris Palace Hôtel.

Patrick Hernandez interprète alors Born to be alive qu’il avait composé dans une version rock pour son ex groupe, Paris Palace Hotel, en 1973.

Après écoute, Jean Vanloo décide que le 45 tours sera Born to be alive dans une version disco.

Début 1979, pour doper la tournée américaine qui accompagne ce titre, Jean Vanloo décide de monter une troupe qui accompagnera le chanteur. L’audition se déroule à New York pour recruter les choristes et les danseurs.

Une certaine Louise Ciccone, future Madonna, sort du lot. Elle est ramenée en Europe, non pas pour danser ou chanter aux côtés de Patrick Hernandez mais pour devenir la nouvelle « production maison » de Jean Vanloo. Sauf que cette dernière refuse et rentre aux États-Unis après avoir vécu quelques mois entre Lille, Marseille et Paris enchaînant les contrats dérisoires.

Ce titre se classe numéro 1 d’abord en Italie puis en Autriche, en Suède, en Norvège, en Nouvelle-Zélande, au Canada, au Mexique, aux États-Unis et en France.

Un an après sa sortie, ce titre s’est vendu à 12 millions d’exemplaires pour dépasser aujourd’hui les 20 millions de copies. Il obtient 56 disques d’or dans 25 pays.

Ce titre figure sur l’album Born to be alive sorti en 1979.

C’est le seul succès de Patrick Hernandez.

Ce titre lui rapporte en droits d’auteur entre 800 et 1 500 euros par jour.

Il reste le tube le plus joué en discothèque à l’heure actuelle.

https://www.youtube.com/watch?v=9a8bSE2bXfI