BARBARA – L’aigle noir

Sortie en mai 1970

Référence PHILIPS – 6009 053

Paroles et musique Barbara

Enregistrement en avril 1970 au Studio Gaité à Paris

  • Chant : Barbara
  • Orchestre et arrangements : Michel Colombier
  • Accordéon : Roland Romanelli
  • Violoncelle : Robert Bex, Louis Bourcier, Fernand Benedetti, Robert Dupuis, Jean Huchot, Michel Lacrouts, Pierre Labadie, Michel Marchesini, Manuel Recasens, Jean Reculard, Hubert Varon et Jacques Wiederker
  • Violon : Jean Lamy
  • Celli : Pierre Moschetti et Georges Raffault
  • Contrebasse : Paul Amat, Jacques Beaufour, Barthélémy Ennemond, Max Hediguer, Willy Lockwood et Robert Prudhon
  • Flûte à bec : Michel Sanvoisin
  • Trombone : Christian Guizien
  • Trompette : Ivan Julien
  • Saxophone et clarinette : Michel Portal
  • Basse : Antoine Rubio
  • Guitare : Raymond Gimenes
  • Batterie : Armand Cavallaro
  • Cor : Georges Barboteu, Gilbert Coursier et Jacques Marczewski
  • Percussions : Jacky Bamboo, Humberto Canto et Marc Chantereau
  • Chœurs : Anne germain, Jean-Claude Briodin, Nicole Darde, Danièle Bartoletti, Christiane Cour, Jo Novès, Vincent Munro et Jean Cussac
  • Producteur : Franck Giboni

Cette chanson est dédiée à sa nièce Laurence.

C’est le premier et plus grand succès de Barbara.

L’histoire de cette chanson débute en janvier 1970 sur la scène du Théâtre de la Renaissance à Paris ou Barbara joue une tenancière de bordel dans Madame, une pièce écrite pour elle par Remo Forlani. Son ami et pianiste, Roland Romanelli, improvise des descentes harmoniques dont une qui attire plus particulièrement l’oreille de Barbara. Elle se dit que cet air va coller avec une chanson intitulée L’oiseau et dont elle a commencé l’écriture 6 ans auparavant.

Le 20 février 1970, Barbara adresse son bulletin de déclaration à la SACEM.

C’est le premier titre de la face B de L’aigle noir, le onzième album de Barbara, sorti le 28 mai 1970.

Dans ses mémoires posthumes inachevés, Il était un piano noir… (sorti en 1997), Barbara révèle qu’elle a été victime de viols de la part de son père pendant son enfance mais, à aucun moment, elle n’établit de lien entre cette chanson et son père. Pour d’autres, cette chanson évoque son histoire d’amour avec le peintre Luc Simon (de 1962 à 1964).