MICHAEL JACKSON – Bad
Sortie le 7 septembre 1987
Référence EPIC – 651100 7
Paroles et musique Michael Jackson
Enregistrement en 1987 au Westlake Recording Studios, Los Angeles, en Californie (aux États-Unis)
- Producteur : Quincy Jones
- Chant, chœurs et percussions : Michael Jackson
- Orgue : Jimmy Smith
- Synthétiseur : Greg Philliganes, John Barnes et Michael Boddicker
- Batterie : John Robinson
- Guitare : David Williams
- Saxophone : Larry Williams et Kim Hutchcroft
- Trompette : Gary Grant et Jerry Hey
- Percussions : Paulhino Da Costa
- Digital guitare : Christpher Currel
C’est en 1985 que Michael Jackson écrit ce titre sous le nom de Pee (pipi en français).
Michael Jackson propose alors à Prince de l’interpréter en duo avec lui.
Ce dernier refuse car les paroles de la toute première phrase “your butt is mine” (ton cul est à moi) lui posent problème.
Mais en réalité, Prince n’aime pas ce morceau et surtout n’a pas du tout besoin de faire ce duo car sa carrière est déjà au sommet. Il déclare tout de même à Michael Jackson, qu’avec ou sans lui, ce titre sera un succès.
Sur la pochette de ce 45 tours, la peau de Michael Jackson est volontairement blanchie afin d’anticiper le vitiligo dont il souffre. Le vitiligo est une maladie de l’épiderme qui se caractérise par des taches blanches (dépigmentation) qui apparaissent et s’étendent sur n’importe quelle partie de la peau.
Le clip de cette chanson, d’une durée de 18 minutes dans sa version longue, a été réalisé par Martin Scorsese et écrit par Richard Price. Il est tourné à Dobbs Ferry et à New York. On y retrouve Michael Jackson, Roberta Flack (qui fait la voix de la mère de Michael), ou encore Wesley Snipes qui débute alors sa carrière de comédien La chorégraphie du clip s’inspire de la célèbre comédie musicale West Side Story.
Wesley Snipes précise : Il n’aimait pas qu’on le surnomme Bambi ou Peter Pan. Je me souviens que le tournage de Bad a eu lieu dans un quartier chaud à Harlem et que Michael n’était pas rassuré. Je lui donnais la main quand nous marchions dans la rue, comme un gosse. J’ai fini par lui dire : Ne t’en fais pas mon frère, je suis avec toi ! Tu ne risques rien”.
