FREDERICKS GOLDMAN JONES – A nos actes manqués

Sortie en mars 1991

Référence COLUMBIA – COL 656656 7

Paroles et musique Jean-Jacques Goldman et Michael Jones

Enregistrement entre mai et octobre 1990 au Studio Guillaume Tell à Suresnes et ICP Studios de Bruxelles, en Belgique

  • Chant : Jean-Jacques Goldman, Carole Fredericks et Michael Jones
  • Basse : Pino Palladino 
  • Batterie : Gérald Manceau
  • Guitare : Gildas Arzel
  • Claviers et synthétiseur : Erick Benzi
  • Piano : Jean-Yves D’Angelo
  • Cuivres : Kick Horns Street
  • Chœurs : Nicole Amovin, Grace N’doma Deccah, Julia Fenere Sarr et Marie-Louise Mohma
  • Arrangements : Bruce Hornsby
  • Ingénieur du son : Andy Scott
  • Producteurs : Jean-Jacques Goldman et Erick Benzi
  • Photographe : Claude Gassian

C’est le deuxième single extrait de l’album Fredericks Goldman Jones sorti le 20 novembre 1990. Il s’agit de la seconde plus grosse vente d’album pour Jean Jacques Goldman avec plus de deux millions d’exemplaires écoulés (Disque de Diamant).

Pour la musique, Jean-Jacques Goldman est inspiré par un voyage de cinq semaines aux Antilles, durant lequel il découvre le zouk, une musique très joyeuse.

L’histoire de cette chanson débute un soir de février 1990 lorsque Jean-Jacques Goldman dîne avec des amis au restaurant Chez Pauline dans le 1er arrondissement de Paris, aujourd’hui définitivement fermé.

Autour de la table on refait le monde.

Jean-Jacques Goldman a presque 40 ans, il énumère à ses convives les choses ratées dans sa vie. D’autant qui a de l’affection pour certains de ses échecs.

De retour chez lui, il décide d’en faire une chanson.

Les paroles oscillent entre mélancolie et espoir.

Jean-Jacques Goldman s’attache les services d’un jeune arrangeur musical pour la partie claviers, un certain Erick Benzi.

Quelques jours plus tard alors qu’ils sont en voiture Jean-Jacques Goldman dit à son ami Michael Jones qu’il faut une femme pour enregistrer A nos actes manqués avec eux.

Ce à quoi Michael Jones rétorque : « La fille on l’a, c’est Carole Fredericks, la choriste américaine de nos tournées ».

La répartition du trio est ainsi faîte : le refrain est chanté par Carole Fredericks, alors que les couplets sont chantés tour à tour par Jean-Jacques Goldman et Michael Jones.

A nos actes manqués sort dans le commerce en mars 1991.

Ce titre atteint la 2e position du Top 50 pendant quatre semaines consécutives (du 11 mai au 1er juin 1991).

Le 45 tours est certifié Disque d’Argent avec plus de 125 000 exemplaires vendus.

Et quelques semaines plus tard c’est l’un des tubes de l’été 1991.

Jean-Jacques Goldman, Carole Fredericks et Michael Jones enregistrent une version anglaise intitulée To the deeds we missed ainsi qu’une version espagnole Aquello que nunca hicimos.

Par la suite le trio se sépare et chacun retourne à sa carrière solo.

Selon Jean-Jacques Goldman, c’est une chanson très gaie et très positive avec des paroles tristes.

En 2011, cette chanson a été reprise par M. Pokora.

https://www.youtube.com/watch?v=o5-mCQCiCjM