SAM COOKE – A change is gonna come
Sortie le 22 décembre 1964
Référence RCA VICTOR – 47-8486
Parole et musique Sam Cooke
Enregistrement le 21 décembre 1963 aux studios RCA, à Hollywood, en Californie, aux États-Unis
- Chant : Sam Cooke
- Guitare : Norman Bartold, Le Roy Crume, Barney Kessel, John Pisano, Allen Reuss, Howard Roberts et Clifton White
- Basse : Chuck Badie, Buddy Clark, Ray Phlman, Clifford Hils et Eddie Tilman
- Banjo : Joseph Gibbons
- Piano : Harold Battiste et Ray Johnson
- Batterie : Linwood Mitchell
- Saxophone : Jewell Grant, William Green, Plas Johnson, Edgar Redmond et Red Tyler
- Trompette : John Anderson et Melvin Lastie
- Trombone : Milton Bernhart, Ernest Tack, David Wells, John Halliburton, Harry Betts, Louis Blackburn et Streamline Ewing
- Violon : Robert Barene, Arnold Belnick, John DeVoogdt et William Kurasch
- Chœurs : James Bryant, Gwenn Johnson, Carol Lombard, Robert Tebow, George Tipton et Jackie Ward
- Ingénieur du son : Dave Hassinger
- Photographe : Wally Sweawell
C’est en 1963, que Sam Cooke écrit ce morceau, dont le titre peut se traduire par « un changement est en train d’arriver », après avoir écouté Blowin’ in the wind, de Bob Dylan.
Il s’inspire du jour où il est refusé dans un hôtel en Louisiane qui est réservé uniquement aux blancs.
Il s’agit de la première chanson de Sam Cooke avec un message politique, qui dénonce le racisme et la ségrégation. Il veut croire en un changement des mœurs.
Avec ce titre, il apporte son soutien au Civil Rights Movement (mouvement des droits civiques aux États-Unis).
Cette chanson est en face B de Shake sorti le 22 décembre 1964.
Cette version est légèrement modifiée par rapport à celle du dernier album de Sam Cooke Ain’t That Good News sorti le 1er mars 1964.
Par la suite, ce titre devient l’hymne diffusé avant les discours de Martin Luther King.
Le 11 mars 1964, Sam Cooke est retrouvé mort à l’Hacienda Motel de Los Angeles, en Californie, seulement quelques jours avant la sortie de ce 45 tours.
Âgé de 33 ans, Il succombe d’une blessure par balle à la poitrine.
Il débarque quelques heures plus tôt, dans un état plus que second, dans l’hôtel, avec une prostituée à son bras.
A 2h35 du matin, la jeune fille fuit la chambre de la star avec son portefeuille et ses habits.
Sam Cooke débarque en furie, à moitié nu, à la réception où la tenancière du motel est prise de panique. Un coup de feu part.
Ces dernières paroles sont « Lady, you shot me », « Madame, vous m’avez tué. ».
Des investigations mettent à jour de nombreuses activités illicites pratiquées par Allen Klein, son comptable et conseiller financier.
Pourtant, les circonstances exactes de sa mort restent à ce jour toujours inconnues.
Sam Cooke est né en 1931 dans le Mississippi. Il est le premier artiste de couleur à fonder sa propre maison d’édition.
En 1965, Otis Redding reprend ce morceau.
En 2007, aux États-Unis, cette chanson est sélectionnée pour être conservée à la Bibliothèque du Congrès, jugeant la chanson «culturellement, historiquement ou esthétiquement importante».